Sabina Bajri

Sabina Bajri est une étudiante de deuxième année au programme intégré de licence en droit civil et de B.Sc.Soc. spécialisé en développement international et mondialisation de l'Université d'Ottawa. Sabina s'intéresse à plusieurs enjeux juridiques comme au droit des personnes autochtones ainsi qu'aux enjeux reliés aux personnes vivant avec des troubles de santé mentale. C'est son intérêt marqué envers la justice sociale qui l'a poussé à rejoindre la Chaire de recherche en santé mentale et accès à la justice. C'est également cela qui l'a amené à s'impliquer dans la Clinique interdisciplinaire en droit social et à prendre le poste de Porte-Parole du Cercle de droit autochtone de l'Université d'Ottawa.



Marie Beyrouti

Première personne concernée (usagère) de services en santé mentale dans le réseau public et privé. Militante dans divers organismes en santé mentale à Montréal. A travaillé dans le domaine des communications (rédaction, recherchiste, coordonnatrice, organisation d’événements, documentaires, etc.), pendant plus de 45 ans dans le réseau public et les médias, à Montréal et à Ottawa.

Membre du Comité d’action citoyenne en santé mentale du CIUSSS Centre sud à Montréal: « Le Gare ». Membre du Comité Vécu Gam et membre du Comité sur le site internet « Avec votre expertise », portant sur le sevrage des psychotropes, au Regroupement des ressources alternatives en santé mentale du Québec (RRASMQ).  A participé à plusieurs documentaires, articles et recherches sur l’art et la santé mentale et sur la parole des premières personnes concernées (ppc) en santé mentale, organisés par Action autonomie en collaboration avec la TELUQ, ou encore par l’équipe de recherche Erasme, Prise 2 et le RRASMQ.  Membre du Comité « Vieillissement et santé mentale » d’Action autonomie, organisme de défense de droits dans la région de Montréal.  Membre du Collectif « La santé sans préjugés! » sur le masquage diagnostic, piloté par Action autonomie, Le RRASMQ, Camée et Prise 2. Ex-animatrice d’ateliers sur la Gestion autonome de la médication (GAM) au Rebond, organisme « par, pour et avec » en santé mentale.  Ex-membre de la Table régionale des ressources en santé mentale du territoire du CIUSSS du centre sud.



Florence Brosseau

Présentement candidate à la maitrise en droit avec thèse à l’Université d’Ottawa, Florence a complété son baccalauréat en droit (LL.B.) à l’UQAM et la formation professionnelle de l’École du Barreau du Québec en 2019.

Ses expériences en recherche se situent principalement dans les champs du droit pénal et du droit psychiatrique. À ce titre, Florence a travaillé sur les non-usages des droits des personnes accusées dans le système pénal et criminel. Elle a également travaillé en tant qu’étudiante-chercheure au sein du chantier Santé mentale et justice du consortium de recherche Accès au droit et à la justice (ADAJ), où elle a eu l’occasion d’étudier les pratiques judiciaires de la Commission d’examen des troubles mentaux (CETM). Outre ses expériences en recherche, Florence été stagiaire au courant de l’année 2018-2019 auprès d’un juge administratif à la CETM et a travaillé en tant qu’auxiliaire d’enseignement en droit pénal à l’UQAM.

Ces expériences ont façonné ses intérêts de recherche qui s’articulent autour de l’interface entre droit et psychiatrie, des injustices épistémiques et des pédagogies engagées. Sa thèse de maitrise portera sur les savoirs expérientiels des personnes déclarées non-responsables criminellement pour cause de troubles mentaux (NRCTM) à la Commission d’examen québécoise. Plus précisément, son projet de recherche souhaite étudier les usages que fait le tribunal de ces savoirs de même que les injustices épistémiques susceptibles d’être reproduites au sein de cet espace. Florence bénéficie du soutien financier du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (CRSH) (2019-2020) ainsi que du Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC) (2020-2021).



Valérie Costanzo

Valérie P. Costanzo est candidate au doctorat à la Faculté de droit, Section droit civil, de l’Université d’Ottawa. Détentrice d'un baccalauréat et d'une maîtrise en droit de l’Université de Montréal, elle est membre du Barreau du Québec depuis 2016. Elle a pratiqué principalement comme avocate en litige familial, représentant tant des parents que des enfants. Son mémoire de maîtrise, effectué sous la direction du professeur Alain Roy, portait sur l’idée d’un tribunal unifié de la famille au Québec. Sa thèse, dirigée par la professeure Emmanuelle Bernheim, présentera les résultats d’une recherche ethnographique de l’expérience judiciaire des enfants représentés par avocat-e dans un contexte de protection de la jeunesse et dans un contexte de droit familial, au Québec et en Ontario. Elle enseigne comme chargée de cours le droit des personnes et de la famille à l’Université du Québec à Montréal. 

Membre du Laboratoire de recherche interdisciplinaire sur les droits de l'enfant, Valérie s'intéresse également aux droits des enfants et des adolescent-es dans un contexte de santé mentale.



Anne-Laure Donskoy

Citoyenne militante et usagère chercheuse en sciences médico-sociales. Impliquée depuis le début des années 90 dans le mouvement des survivants de la psychiatrie, elle est venue à la recherche médicale au travers de son expérience de patiente de la santé mentale. Ses centres d’intérêt combinent les aspects psychologiques et politiques du socio-médical, en particulier les droits de l’homme, les questions éthiques et celles de la participation active des usagers dans la recherche médico-sociale. Elle a participé à la recherche en tant que sujet, en tant que co-chercheur et a coordonné une équipe de patients-chercheurs. Elle a publié et copublié un certain nombre d’articles sur ces sujets et a contribué à des travaux liés aux droits des patients en psychiatrie. Aujourd’hui elle est aussi doctorante en études de genre et politiques à l’Université de Bristol au Royaume Uni avec une étude basée sur son expérience politique liée au Brexit. Elle vit au Royaume Uni depuis 1986 et est l’esclave très consentante d’une petite panthère grise aux yeux verts.



Véronique Fortin

Véronique est professeure à la Faculté de droit de l’Université de Sherbrooke.  Ses travaux portent principalement sur le contrôle social des personnes marginalisées, les tribunaux spécialisés et l’ethnographie en droit.  Elle a mené ces dernières années des projets de recherche sur les programmes d’accompagnement justice et santé mentale, sur la punition dans le dispositif d’aide sociale et sur la punition qui subsiste après la décriminalisation.



Guillaume Ouellet

Guillaume Ouellet est chercheur au Centre de recherche de Montréal sur les inégalités sociales, les discriminations et les pratiques alternatives de citoyenneté (CREMIS) et professeur associé au département de sociologie de l’UQAM. Il conduit un programme de recherche-action portant sur les barrières à l’intégration sociale de personnes composant avec des enjeux de santé mentale ou se trouvant en situation de handicap. De façon plus général, il s’intéresse à la manière dont les injonctions normatives d’autonomie et de responsabilité individuelle, qui traversent toute forme d’interventions, appellent sans relâche l’individu contemporain à endosser la figure du sujet capable et rationnel. Il compte de nombreuses contributions scientifiques évaluées par des comités de pairs (articles, chapitres d’ouvrage collectif, conférences locales et internationales) ainsi que plusieurs activités de transfert de connaissances (présentation de résultats, séminaires, formation). Son expertise sur le contact de différentes populations avec le système de justice pénale est reconnue tant par le milieu académique que par les milieux de pratique.



Pierre Pariseau-Legault

Pierre Pariseau-Legault est professeur et chercheur au département des sciences infirmières de l'Université du Québec en Outaouais. Il possède une expertise en soins infirmiers médico-légaux et s'intéresse également à la judiciarisation des problèmes sociaux. Ses recherches étudient les enjeux aux droits humains en santé mentale, les interventions de soutien et d'accompagnement en contexte de marginalisation, ainsi que l'exercice du jugement clinique en contexte médico-légal. Il enseigne la psychiatrie, l'intervention en situation de crise et l'éthique clinique aux futures infirmières et infirmières praticiennes spécialisées.



Doris Provencher

Doris Provencher travaille dans le domaine de la promotion, vigilance et défense des droits en santé mentale depuis 30 ans. À partir de 2002, elle occupe le poste de directrice générale de l’Association des groupes d’intervention en défense des droits en santé mentale du Québec (AGIDD-SMQ).

Elle est une ardente revendicatrice de l’appropriation du pouvoir des personnes vivant un problème de santé mentale et de la prise de parole collective de ces dernières.

Elle fut l’une des premières formatrices de L’Autre coté de la pilule, une formation critique, guidée par le respect des droits des personnes, portant sur les médicaments psychotropes. Depuis plus de 20 ans, cette formation a permis à Mme. Provencher d’aller à la rencontre de milliers de personnes directement concernées par cette question, et ce, à travers le Québec.



Marianne Tétreault

Marianne est étudiante à la maîtrise en droit avec thèse (LL.M) à l’Université d’Ottawa. Membre du barreau depuis 2022, elle a complété son baccalauréat en droit (LL.B) en 2021 à l’Université de Sherbrooke. Les recherches de Marianne portent sur le droit des personnes, plus particulièrement sur le consentements des mineurs de quatorze ans et plus aux soins requis par leur état de santé mentale. Elle s’intéresse aussi aux droits de l’enfant et aux enjeux éthiques dans le domaine de la santé.

Membre citoyenne de l’Estrie pour le Forum de consultation de la Commissaire à la santé et au bien-être et membre de l’organisme Arrimage Estrie, Marianne s’engage dans l’avancement et le respect des droits des usagers du système de santé québécois.



AM Urli

Je suis étudiante en criminologie et chercheuse.  Ma posture épistémologique est constructiviste.  Je finis mon baccalauréat bidisciplinaire en criminologie et études féministes et de genre. Poétesse dans l'âme, je cherche à faire ressortir la poésie humaine des témoignages pour venir sensibiliser le grand public à la maladie mentale et flouer les frontières entre le normal et la folie. Je m'inquiète face à la pathologisation excessive des comportements humains et tente plutôt d'appréhender le vécu des individus psychiatrisés dans une approche humaine et empathique.

Pour moi, tous manifestent à un moment ou un autre dans leur vie un acte de folie, mais celui-ci reste circonscrit dans le temps et peut être expliqué par plusieurs facteurs. Je pense qu'étiquetter de "malade mentaux" ces individus aux prises ou pas avec des symptômes pose problème à plusieurs égards et devient totalisante dans l'identité de la personne.



Samantha Zavaro

Samantha Zavaro est une étudiante en deuxième année à la Licence en droit civil à la Section de droit civil de l’Université d’Ottawa. Ses intérêts de recherche portent notamment sur l’accès à la justice au sein des institutions gouvernementales et sur l’effet de la marginalisation linguistique sur la confiance dans le système juridique.

Elle est actuellement assistante de recherche pour la professeure Emmanuelle Bernheim. Elle l’assiste présentement dans une recherche sur les autorisations de soins au Québec. Curieuse et engagée, Samantha souhaite mieux comprendre les barrières juridiques qui se posent aux populations vieillissantes ou vulnérables, dont celles souffrant de problèmes de santé mentale.